Vézénobres est un village perché des Cévennes.
Cette photo est prise depuis la route qui relie Nîmes à Alès.
L'architecture médiévale avec ses maisons romanes, ses étroites ruelles pavées, ses vestiges de fortifications attire de nombreux touristes.
Vézénobres est ausi la capitale française de la figue.
Quarante artistes vont exposer dans les rues du vieux village
Publié le 15/05/2024 à 21:43 Le Midi Libre
Le dimanche 19 mai, de 10 h à 18 h, se tiendra la 3e édition de l’Atelier hors les murs. À l’origine c’est Pol, l’ancien crêpier du village, qui a eu l’idée de l’organisation et du concept de cette exposition ouverte à tous, aux débutants comme aux confirmés, aux amateurs comme aux professionnels.
Noëmie, artiste peintre, s’occupe de la création des affiches individuelles (une par peintre) et de l’affiche pour les vignerons et Sophie Thibault, graphiste, de la création de l’affiche collective. Les artistes eux-mêmes, au nombre de 40, dont de nombreux Vézénobriens, ont pris en charge leur propre communication. Sans oublier les bénévoles qui seront présents le 19 mai au petit matin pour l’accueil et l’installation des artistes.
Les lieux d’exposition sont les terrasses de l’office de tourisme, les salles romanes, la terrasse du restaurant Le Passage des Horts, la place de la Mairie, la rue de l’Horloge, la place du Temple et la place Fay-Peraut.
Les vignerons, au nombre de cinq, invités par Simon Le Berre du Mas Dervenn, seront installés place Fay-Péraut.
Deux artistes sont mises à l’honneur cette année : Christine Busso, trop tôt disparue à l’âge de 41 ans, qui sera représentée par sa maman Marie-Claude, qui va descendre spécialement de Bourgogne, et la benjamine de l’exposition, Lola Lepoudre.
La Place Fay Péraut témoigne des guerres
de religion au 17°siècle.
Il ne subsiste qu'une partie du château qui fut détruit, en 1628, par le Duc de Rohan, chef de guerre des rébellions protestantes contre le pouvoir royal catholique.
C'est dans ce bel espace en pierre que sont installés 3 artistes et les vignerons.
Une trentaine de peintures de Christine y sont accrochées.
Christine, voisine de Sylvie Ferrier, dispose d'un large espace avec 6 grilles placées le long d'un mur de pierre. Plusieurs chevalets permettent de mettre en valeur des oeuvres plus grandes, dans l'entrée ou dans la cour.
Les visiteurs sont nombreux, souriants, intéressés... Ils s'attardent et regardent longuement.
Beaucoup viennent poser des questions sur les techniques ou simplement échanger sur le travail de Christine et sur leur propre création.
Certains notent l'exposition qui se tiendra à Nîmes, Maison du Protestantisme, les trois premières semaines de septembre.
C'est une journée riche, autant sur le plan artistique que sur le plan humain, une journée mémorable parce que festive et joyeuse.
Je crois pouvoir dire : une journée heureuse.
Un grand bravo et un grand merci aux organisateurs et aux bénévoles
de cette belle manifestation
et plus particlièrement à Pol qui en est, je crois, la cheville ouvrière.
L'initiative est remarquable de générosité car elle s'adresse à tous,
artistes confirmés, artistes débutants ou peintres du dimanche,
dans une égalité absolue, grâce à la gratuité.
La fête est réussie car elle est l'aboutissement d'un long travail en amont,
réalisé avec précision et rigueur.
Le jour J, les responsables, toujours souriants, sillonnent le village et s'assurent que
tout va bien pour chacun des participants.
Et justement...
TOUT VA BIEN !
A bientôt,
pour l'édition 2025.
Marie-Claude Busso, maman le l'artiste Christine Busso
(Juin 2024)