"L'homme qui danse" en dépôt à la Bibliothèque Universitaire du Creusot

Un bâtiment historique, construit en 1850 par les Schneider, magnifiquement restauré pour y installer la Bibliothèque Universitaire du Creusot.

Une sculpture en lamelles métalliques réalisée par Christine Busso dans l'atelier des  Beaux-Arts de Saint-Etienne en 1990.

La jeune fille a 23 ans.

Pour des raisons de santé, elle a dû abandonner l'espoir de devenir danseuse.

"L'homme qui danse" mesure 2,60 m de haut et 1,85 m d'envergure.

 

 

 

Un article paru sur Creusot-infos le samedi 18 mars 2017.

 

  «L’homme qui danse» a désormais trouvé sa place à la Bibliothèque Universitaire.

Marie­Claude Busso y a accueilli ses amis, ses voisins, ses anciens élèves…

Christine Busso n’a jamais exposé car elle considérait que son travail  n’était pas totalement abouti. Elle le ferait lorsqu’elle estimerait que ce serait le cas. Mais la maladie ne lui en aura pas laissé le temps.

 C’est à présent sa maman

 Marie-­Claude qui parcourt la France et fait découvrir les œuvres de sa fille.

En  ouvrant  ses  cartons,  Marie-Claude  découvre  une  œuvre  surprenante  où  toutes  les  pièces  ont  été soigneusement archivées. 

Quel dilemme ! Faut-­il les cacher ou faut-­il les montrer ?

 Marie-­Claude trouve alors des consignes de restauration et de conservation et là, toutes les hésitations laissent place aux certitudes.

Joncy, Montcenis, Igé, Mâcon, la Halle Saint-Pierre à Paris accueilleront les œuvres de Christine Busso.  Bientôt, ce sera Vaison la Romaine, Montpellier, Tournus… avec le secret espoir que Le Creusot s’ajoutera à la liste. Christine rêvait d’être danseuse mais les accidents, les mauvaises chutes l’en priveront. Ce sera

 alors les Beaux-­Arts de Saint­Etienne où elle se consacrera d’abord à la sculpture puis à la peinture pendant une quinzaine d’années. « L’homme qui danse » est une de ses réalisations mais les 2,60m de ce géant ne lui permettent pas d’être installé n’importe où. Une convergence d’idées voit alors le jour. Le Creusot, ville sidérurgique tout

 comme la Lorraine d’où est originaire la famille Busso, la danse rêve évanoui, une filière STAPS option danse 

au centre universitaire  Condorcet,  le  lieu  est  tout  naturellement  trouvé,  ce  sera  le  cadre  prestigieux  de  la  Halle Patrimoniale et de la Bibliothèque Universitaire. « La sculpture est un art de l’espace qui met en jeu des rythmes, des tensions, des énergies, tout

 comme la danse.  Cela  m’apparaissait  le  moyen  idéal  de  traduire  les  sensations  cénesthésiques,  les  impulsions  de mouvements qui me déchirent et que le corps ne peut plus dire ». (Christine Busso)

Joël Servy

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© Marie Claude Busso