Montceau-les-Mines

Deux expositions du travail de Christine sont prévues simultanément

La presse locale en rend compte dans des articles sérieux, documentés, fouillés, correspondant bien à la réalité de l'artiste. Merci à Montceau News, à L'Informateur de Bourgogne, au Journal de Saône et Loire, à la journaliste de la mairie.

L'exposition à L'Embarcadère

On accède à l'exposition par un escalier qui offre, à gauche, une perspective intéressante sur un espace largement ouvert où une quarantaine de tableaux sont présentés. De part et d'autre de la rampe, 24 dessins de danseurs rappellent la première passion de Christine.

De l'autre côté, une grande exposition Hervé Nègre propose de nombreuses photos, originales, marquées par la sensibilité et le talent de l'artiste.

La cohabitation Christine Busso - Hervé Nègre paraît tout à fait naturelle. Nul doute qu'elle en aurait été heureuse.

Approchons-nous pour admirer les oeuvres :

- 6 pastels secs, parmi les plus grandes et les plus belles pièces réalisées.

- De nombreux carrés et rectangles, en technique mixte sur papier Canson Montval, issus du "Cycle de la Toison d'Or". - - Des travaux variés sur papier Japon dont des collages.

Une vitrine, placée au centre de la salle, attire l'attention des visiteurs.

Elle contient deux sculptures : "Femme archet" et "Allégorie de la danse", plusieurs livres peints et des agendas-carnets de recherches. Ces derniers, émouvants et mystérieux, explicatifs, sont maintenus ouverts sur plusieurs pages. Ils montrent comment Christine préparait son travail. Tout un carnet est consacré aux dentelles, un autre aux essais de couleurs sur papier Japon. L'agenda 1991 est un véritable livre d'artiste. Les visiteurs sont admiratifs, s'interrogent sur cet aperçu de la genèse d'une oeuvre, posent des questions qui souvent restent sans réponses. On aimerait toucher, tourner les pages afin de les voir toutes et de mieux comprendre. Non sans une légère frustration, il faut se contenter d'imaginer ce qui reste invisible. Le plaisir est là quand même.

Un grand merci à la Municipalité de Montceau-les-Mines, à  tout le personnel de L'Embarcadère dont l'aide, la réactivité, l'accueil et le sourire m'ont particulièrement touchée.

Nous étions en période de déconfinement, de masque obligatoire, de soucis pour la programmation, puis  de reconfinement brutal qui, hélas, a avancé de quelques jours la date du décrochage.

Organiser une exposition dans ces conditions n'a pas été simple et a demandé des efforts particuliers mais, grâce à la détermination de chacun des intervenants, le challenge a été réussi.                      

                                                                                                Marie-Claude Busso, maman de l'artiste.

L'exposition à la Vignotèque

La Vignotèque est une belle galerie, gérée par l'association d'artistes : "Sept et plus".

Sur proposition de l'un de ses membres, Christian Dejeux, une exposition du travail de Christine est acceptée à l'unanimité. Il paraît alors intéressant de la situer aux mêmes dates qu'à L'Embarcadère.

 

Christian a été le professeur d'art plastique de Christine, en classe de 3°, lorsqu'elle fréquentait le Collège de la Croix-Menée, au Creusot, en 1981-82.

Lors du vernissage, il lui rend un hommage vibrant en lisant, avec beaucoup de sensibilité, un texte qu'il a écrit. Le public, nombreux, attentif, se laisse envahir par une vive émotion.

Merci Christian pour ce moment d'une rare intensité.

 

 

 

Les murs blancs et les éclairages professionnels mettent en valeur les peintures de Christine. C'est une belle exposition.

Voici quelques vues d'ensemble.

"Ange" est particulièrement bien éclairé.

Pour cette exposition à la Vignotèque, de nouveaux travaux viennent d'être encadrés.

Ils ont été réalisés lorsque Christine était encore aux Beaux-Arts à St Etienne, en 1991 et 1992.

Ils sont montrés pour la première fois.

Cette pièce est l'aboutissement de nombreuses recherches : formes, couleurs, techniques, matière... C'est un collage de papiers assez épais. L'impression de dentelles est créée en faisant des trous avec un petit fer à souder.

Raffinement et délicatesse...

Ces pièces correspondent au début de l'oeuvre.

 

 

 

 

Et nous retrouvons "Le Cycle de la Toison d'Or" : des techniques mixtes sur papier Canson, des pastels secs parmi les plus beaux et les plus grands réalisés, des travaux sur papier Japon...

 

Finissons sur une note sensible en lisant le beau témoignage de Christian Dejeux sur son ancienne élève.

Pour arriver à un tel résultat, Christine a travaillé dur, certes, elle avait du talent mais elle a sûrement eu de bons professeurs d'arts plastiques tout au long de sa scolarité !

 

 

Exposition Christine Busso    « La Vignotèque »  -  « l’Embarcadère »

 

C’est avec beaucoup d’émotion que je vais essayer d’évoquer  ce que je ressens en parlant  de Christine Busso

Christine Busso, je l’ai connue en qualité d’élève et cela me ramène plus de trente années en arrière, une plongée dans mon passé pédagogique.

J’enseignais au collège Croix Menée au Creusot.

Depuis que vous m ‘avez contacté, Marie Claude, je repense à Christine. Je creuse au plus profond de ma mémoire endormie, j’essaie de faire remonter à la surface des images de ce temps passé, si proche, si lointain. Des souvenirs me reviennent et je ne sais quelle est la part du réel et du fictif, la mémoire est  mystérieuse et complexe... Je revois cette jeune fille brune au cheveu court, à l’œil vif et attentif, c’était dans la salle d’arts plastiques au second étage du collège, je repense à ce conseil de classe de fin de troisième,  elle avait décidé de quitter le Creusot et poursuivre ses études  à Lyon pour entreprendre  une carrière de danseuse.

Vous m’avez tout dit de ses difficultés et de ses déceptions, le corps n’avait pas résisté. Vous m’avez dit comment elle avait postulé pour rentrer aux Beaux-Arts de Saint-Etienne en présentant des travaux qu’elle avait réalisés en classe de troisième. Vous m’avez dit comment une institution formatée ne pouvait supporter  un esprit riche et différent. Rien de nouveau sous le soleil...

Christine était nourrie, de littérature, de philosophie et  d’histoire de l’art, une soif absolue de connaissance, ses textes nous disent mieux que je ne pourrais  le faire la complexité de sa culture et la profondeur de sa pensée.

Christine ne pouvait  se cantonner au seul domaine de la pensée, pour elle, la main et l’esprit étaient intimement liés, sa pratique allait nourrir sa pensée et lui permettre d’explorer ces espaces mystérieux de l’histoire des mythes qui ont fait l’humanité.

En quête de son « Moi », avec une sensibilité exacerbée,  elle a développé une écriture plastique riche et colorée, profonde et mystérieuse. Chacune de ses œuvres est porteuse de son esprit et de sa quête d’absolu. Elle vivait dans un monde parallèle, son Monde, univers dans lequel aujourd’hui  nous  avons le privilège de pouvoir pénétrer. Chacune de ses œuvres est un livre qu’il nous faut prendre le temps de lire et ressentir, il y a tant à voir, on ne peut se contenter d’un simple coup d’œil, ne perdons pas de temps, oui, prenons le temps...

Christine nous a quittés, son esprit a abandonné ce corps si  fragile, trop fragile. Aujourd’hui à travers ce magnifique héritage, elle est présente parmi nous.

Merci Marie Claude

                                                                               Christian Dejeux

 

 

 

 

Merci du fond du coeur, Christian, pour cette plongée dans l'affectif.

 

Un grand merci aussi aux artistes de "Sept et plus" qui m'ont accueillie, épaulée, aidée avec  tant de gentillesse et de bonne humeur. Pierrette, Michel, Christian, je n'aurais pas pu accrocher  ni décrocher sans vous et j'ai été bien soulagée que vous preniez des gardes.

Je n'oublie pas l'assistance efficace de Nicole, Joëlle, Muriel, Maurice... ni le soutien constant  des proches qui me suivent.

 

Ce fut une belle aventure, hélas un peu bridée par les consignes de distanciation et la peur du virus,  puis écourtée brutalement par le re-confinement.

 

Marie-Claude.

 

 

 

 

Finissons sur une note sensible en lisant le beau témoignage de Christian Dejeux sur son ancienne élève.

Pour arriver à un tel résultat, Christine a travaillé dur, certes, elle avait du talent mais elle a sûrement eu de bons professeurs d'arts plastiques tout au long de sa scolarité !

 

 

Exposition Christine Busso    « La Vignotèque »  -  « l’Embarcadère »

 

C’est avec beaucoup d’émotion que je vais essayer d’évoquer  ce que je ressens en parlant  de Christine Busso

Christine Busso, je l’ai connue en qualité d’élève et cela me ramène plus de trente années en arrière, une plongée dans mon passé pédagogique.

J’enseignais au collège Croix Menée au Creusot.

Depuis que vous m ‘avez contacté, Marie Claude, je repense à Christine. Je creuse au plus profond de ma mémoire endormie, j’essaie de faire remonter à la surface des images de ce temps passé, si proche, si lointain. Des souvenirs me reviennent et je ne sais quelle est la part du réel et du fictif, la mémoire est  mystérieuse et complexe... Je revois cette jeune fille brune au cheveu court, à l’œil vif et attentif, c’était dans la salle d’arts plastiques au second étage du collège, je repense à ce conseil de classe de fin de troisième,  elle avait décidé de quitter le Creusot et poursuivre ses études  à Lyon pour entreprendre  une carrière de danseuse.

Vous m’avez tout dit de ses difficultés et de ses déceptions, le corps n’avait pas résisté. Vous m’avez dit comment elle avait postulé pour rentrer aux Beaux-Arts de Saint-Etienne en présentant des travaux qu’elle avait réalisés en classe de troisième. Vous m’avez dit comment une institution formatée ne pouvait supporter  un esprit riche et différent. Rien de nouveau sous le soleil...

Christine était nourrie, de littérature, de philosophie et  d’histoire de l’art, une soif absolue de connaissance, ses textes nous disent mieux que je ne pourrais  le faire la complexité de sa culture et la profondeur de sa pensée.

Christine ne pouvait  se cantonner au seul domaine de la pensée, pour elle, la main et l’esprit étaient intimement liés, sa pratique allait nourrir sa pensée et lui permettre d’explorer ces espaces mystérieux de l’histoire des mythes qui ont fait l’humanité.

En quête de son « Moi », avec une sensibilité exacerbée,  elle a développé une écriture plastique riche et colorée, profonde et mystérieuse. Chacune de ses œuvres est porteuse de son esprit et de sa quête d’absolu. Elle vivait dans un monde parallèle, son Monde, univers dans lequel aujourd’hui  nous  avons le privilège de pouvoir pénétrer. Chacune de ses œuvres est un livre qu’il nous faut prendre le temps de lire et ressentir, il y a tant à voir, on ne peut se contenter d’un simple coup d’œil, ne perdons pas de temps, oui, prenons le temps...

Christine nous a quittés, son esprit a abandonné ce corps si  fragile, trop fragile. Aujourd’hui à travers ce magnifique héritage, elle est présente parmi nous.

Merci Marie Claude

                                                                               Christian Dejeux

 

 

 

 

Merci du fond du coeur, Christian, pour cette plongée dans l'affectif.

 

Un grand merci aussi aux artistes de "Sept et plus" qui m'ont accueillie, épaulée, aidée avec  tant de gentillesse et de bonne humeur. Pierrette, Michel, Christian, je n'aurais pas pu accrocher  ni décrocher sans vous et j'ai été bien soulagée que vous preniez des gardes.

Je n'oublie pas l'assistance efficace de Nicole, Joëlle, Muriel, Maurice... ni le soutien constant  des proches qui me suivent.

 

Ce fut une belle aventure, hélas un peu bridée par les consignes de distanciation et la peur du virus,  puis écourtée brutalement par le re-confinement.

 

Marie-Claude.

 

 

 

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© Marie Claude Busso